Comité scientifique

 

Le comité scientifique de l’association TOM composé de professionnels de santé (médecins, infirmières, aides-soignantes, …) a d’ores et déjà engagé un travail d’évaluation permettant d’apprécier les résultats des formations de la population à la pratique du massage cardiaque externe.

 

Les actions de l’association TOM sont associées à une étude scientifique d’envergure, via notamment des questionnaires remis aux stagiaires.

 

Pourquoi le Massage Cardiaque Externe ?

 

 

La mort subite demeure un problème majeur de santé publique en France.

 


 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  40 000 à 50 000 décès par an ce qui représente 8 à 9 % des décès1,

un tiers des victimes est âgé de moins de 55 ans.

 


 

 

 

En cas de mort subite, l’arrêt cardio circulatoire va entraîner le décès de la personne en quelques minutes. Une action simple peut éviter ce drame : le massage cardiaque externe. Aujourd’hui encore, il s’agit de la technique la plus utilisée pour suppléer à l'activité cardiaque en cas d'inefficacité circulatoire. C'est le composant principal des gestes élémentaires de survie de la réanimation cardio-pulmonaire.

 

Dans la chaîne de survie décrite par Cummins 1 en 1991 le massage cardiaque est le deuxième maillon de la chaîne     après l’alerte et avant la défibrillation et la réanimation médicale.

  AVANT L’ARRIVÉE DES
SECOURS ET/OU DU
DÉFIBRILLATEUR, LE
MASSAGE CARDIAQUE
N’EST PAS UN GESTE
MÉDICAL MAIS
UN GESTE CITOYEN
À LA PORTÉE DE TOUS.



La chaîne de survie (d'après Cummins)

 

Ce deuxième maillon ne sert pas à faire repartir le cœur mais à assurer une circulation sanguine. Le massage cardiaque limite l’ischémie tissulaire3 en perfusant à minima les organes vitaux (cœur et cerveau) et prolonge ainsi le temps pendant lequel on peut rétablir une circulation spontanée.

 

« Le MCE est indispensable pour la protection cérébrale car en trois minutes les lésions sont irréversibles. De la même manière, au-delà de quatre minutes sans massage, la protection myocardique n’est pas assurée et la défibrillation est sans effet. C’est pourquoi, les témoins (après avoir alerté les secours) doivent pratiquer immédiatement un massage. Chaque minute sans MCE diminue les chances de survie de 10 % » déclare le Docteur Courant, anesthésiste-réanimateur.

 

 

Aujourd’hui, le taux de survie en France est de 2 à 3 % contre 20 à 30 % dans les pays nordiques et anglo-saxons4. Il atteint même 65 % sur des sites particuliers comme le Casino de Las Vegas5 ou l’aéroport de Chicago6.

 

« Cette disparité s’explique uniquement par la proportion de témoins actifs face à une mort subite. En effet, 7 fois sur 10 les arrêts cardiaques surviennent devant des témoins. En France, à peine 20 % savent ce qu’il faut faire. L’association TOM met tout en œuvre pour former des témoins actifs ! » martèle son Président.

 

 

 

cummins

LA MISE EN
OEUVRE DU MCE
DOIT ÊTRE
IMMÉDIATE :
CHAQUE MINUTE
SANS MCE
DIMINUE
LES CHANCES
DE SURVIE
DE 10 %.

 

Un déficit de formation en France

 

Le déficit de formation est pointé du doigt par l’Académie Nationale de Médecine dans un rapport de juin 20107. Elle regrette également l’absence de programme de formation de masse en France et que l’apprentissage du secourisme de base ne fasse pas partie de l’enseignement scolaire.

 

Il est donc nécessaire de sensibiliser la population au problème de santé publique qu’est la mort subite, de susciter une envie et une volonté de formation.

 


 

 Mais dans la majorité des cas ce type de formation :

est suivie par obligation,

n’est pas gratuite,

nécessite une dizaine d’heures parfois difficile à intégrer dans un emploi du temps.

 


 

 

Le soutien du Professeur Piot, médecin cardiologue

 

Le Professeur Piot, médecin cardiologue à la clinique du Millénaire de Montpellier, soutient et cautionne l'action de l'association TOM :

 

« L’apprentissage du massage cardiaque devrait être un passage nécessaire dans la vie de tout homme. On devrait apprendre à masser comme on apprend à conduire une voiture. En France, nous n’arriverons pas à faire baisser le taux de mortalité lié à la mort subite tant que les gens lambda ne seront pas formés ! On peut avoir tous les SAMU du monde, les médecins les plus compétents de la planète, les défibrillateurs les plus performants, n’importe qui doit savoir masser ! Les pays nordiques et les Etats-Unis ont bien compris que la solution passe par une éducation de masse. A ce titre, je salue l’action citoyenne des bénévoles de l’association TOM ».

 

 


 

1 Le cancer est la 1ère cause de décès soit 30 % des décès, les accidents de circulation 1 % et le sida 0,2 %

2 Cummins RO, Ornato JP, Thies WH, Pepe PE. Improving survival from sudden cardiac arrest: the "Chain of survival" concept. Circulation 1991 ; 83 : 1832-47

3 Ischémie tissulaire : diminution de l’apport sanguin à un organe qui entraîne une baisse de l’oxygénation et la perturbation voire l’arrêt de sa fonction

4 OPALS, étude de Ontario Pré-hospital Advenced Life Support (New England 2004), Holomberg (Européan Heart Journal 2001 ; 22 : 511-9), Valenzua (Circulation 1997 ; 96 : 3308-13)

5 12. - Valenzuela TD, Bjerke HS, Clark LL, et al. - Rapid defibrillation by non-traditional responders. The Casino project. Acad Emerg Med 1998;

5: 414-415.

 6 Sherry L Caffrey, Paula J Willoughby, Paul E. Pepe, Lance B. Becker. - Public use of automated external defibrillators. N Engl J Med 2002:

347: 1242-7.

7 « Secourisme en France, bilan et prospectives », juin 2010

 

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